1838, Paris. L’énigmatique Comte de Monte Cristo s’installe à Auteuil. Le Tout-Paris s’affole. Qui est cet homme aux milles savoir et à la bourse inépuisable ? Quelle est l’histoire de sa divine maîtresse orientale, et que sont-ils venus faire dans la capitale ?
J’ai décidé d’attaquer le Comte de Monte-Cristo en deux tomes. Dès le premier tome terminé, j’ai bien évidemment couru en librairie pour découvrir la suite. Et quelle claque, ce deuxième tome ! Tout aussi palpitant – voire plus – que la première partie.
Entre le conte merveilleux, le roman historique et le roman noir, la fresque de Dumas met en scène l’Europe du 19ème siècle bouleversée par la chute de de la monarchie et l’avènement du libéralisme. Arrivistes et malfrats se côtoient sans Le Comte de Monte-Cristo, hantés par la vendetta d’un homme qu’ils ont connu 23 ans plus tôt à Marseille…
Grand seigneur, héros polymorphe et fin stratège, Le Comte n’a plus rien à voir avec Edmond Dantès, l’ingénu marin. L’un attend sa vengeance, l’autre l’apaisement qu’elle est censée lui procurer. Tiraillé entre le bien et le mal, Le Comte dévoile petit à petit les plans machiavéliques qu’il a mûri pendant toutes ces années. Le lecteur se demande en permanence quand l’ordalie s’abattra sur tel ou tel personnage, ne sachant jamais qui sera la prochaine cible de Monte-Cristo. Alexandre Dumas ne faillit pas à sa réputation de maître du suspens, et parvient à nous tenir en haleine pendant… 1495 pages.
Un grand classique à dévorer.
Maison d’édition : Gallimard – Folio Classique